Avignonet Lauragais : L’artiste Stéphane Pilmann dans le grand bleu

Le professeur de dessin de la MJC avignonétaine Stéphane Pilmann s’est placé pendant de longues semaines en immersion pictural pour faire éclore sa prochaine exposition. Dédiée aux « jardins marins », Stéphane laisse transparaître la justesse de son trait et la sensibilité de sa palette d’où jaillissent des récifs coralliens irradiés de lumière, peuplés d’une faune et une flore subaquatiques quasi palpables… Rencontre avec l’artiste, en plongée libre et en apnée.

Pourquoi le choix de ce thème marin ?

Après une série de plusieurs expositions sur le thème des paysages et jardins traditionnels, il me fallait pour ainsi dire sortir des sentiers battus pour surprendre le public. Le souvenir extraordinaire d’une promenade palmée sur l’îlet Pigeon en Guadeloupe m’a donné l’idée de travailler ce sujet en m’inspirant de superbes photos sous-marines réalisées au Soudan par un ami d’enfance. La machine était lancée.

Comment avez-vous travaillé ?

En amont j’ai procédé au désherbage d’une iconographie riche de plusieurs centaines de clichés. J'en ai fait tirer une centaine, puis sélectionner 17, qui sont à l'origine de l'exposition. J’ai travaillé ensuite sur toute la série avec les 17 dessins sur les 17 toiles, la couleur, les noirs, les lumières les blancs puis le rouge, le orange, etc… sur chaque toiles. Cette approche certes assez intense me permet d'avoir une vision globale, une cohérence d’ensemble car toutes les toiles évoluent en même temps.

Avant son vernissage quel est votre regard cette exposition ?

Je suis à la fois perplexe et ravi ! C'est très différent de ce que j’ai pu faire jusqu’à présent. En fait l'exposition est à prendre comme un "tout". C’est une expérience sensorielle, une immersion dans un monde, le mien.

Ces 17 toiles seront visibles à l’Atelier musical l'Impromptu 6 rue du Sénéchal à Toulouse (vernissage le samedi 19/11 de 10h30 à 20h ; permanences les samedi 26/11, 10/12 et 17/12 de 10h30 à 13h et 14h30 à 19h).

PHOTO - Stéphane Pilmann devant quelques-unes de ses 17 acryliques aux pigments colorés surprenants de puissance